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Interview de Raphael Belmin (agronome et photographe) et Marie Thouvenot (Commissaire d'expo) à la RTS, dans le cadre de l'inauguration de l'expo-événement "Yaay Dund - Régénérer le vivant" [vidéo minute 50]

Depuis quinze ans, l’agronome et photographe sillonne les campagnes africaines, capturant le rôle fondamental des femmes dans la préservation du vivant.

A l’occasion des 40 ans du Cirad, sa Direction régionale en Afrique de l’Ouest célèbre conjointement son anniversaire avec la DyTAES, l’ISRA et l’IRD dans le cadre de l'expo événement « YAAY DUND – Régénérer le vivant ». Présentée pour la biennale d'art contemporain Dak’Art 2024, l’expo se tiendra au pied du Monument de la renaissance africaine du 13 novembre au 7 décembre 2024. Les œuvres de Raphael Belmin, agronome et photographe au Cirad, nous plongent au cœur des systèmes alimentaires du Sénégal. Ses photographies révèlent chaque étape clé, de la production à la consommation, en passant par la transformation et la distribution. Elles capturent la diversité des rôles indispensables à cette chaîne vivante, notamment ceux joués par les femmes.

Enjeu de sécurité alimentaire, les engrais sont un exemple frappant de la dépendance de l’Afrique à des produits importés et vulnérables aux chocs planétaires. Par Marion Douet

À l'occasion de la journée internationale des femmes et filles de science, le 11 février, découvrez à quoi ressemble le métier d'une chercheuse en agronomie au Sud.

Le changement climatique affecte en profondeur les filières maraîchères africaines, provoquant des pertes économiques et nutritionnelles importantes. La recherche CIRAD s’est engagée au travers de deux projets – Safoods et Marigo – à mieux comprendre les impacts du changement climatique sur le fonctionnement des systèmes agri-alimentaires, et à innover pour concevoir des solutions agroécologiques pour leur adaptation. Du 6 au 11 novembre 2023 à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), les projets Safoods et Marigo se sont associés pour organiser un atelier de co-conception de systèmes agri-alimentaires résilients au changement climatique.

De nombreux agriculteurs africains s'inspirent des écosystèmes pour développer des systèmes de cultures résilients et innovants.

Autrefois ignorés, les secrets des paysans sahéliens attirent aujourd’hui l’attention des chercheurs et des décideurs. Et pour cause, ils inspirent de nouvelles voies d’adaptation au changement climatique pour l’agriculture africaine, et au-delà.

Le gouvernement subventionne des engrais organiques pour contrebalancer la hausse des prix des fertilisants minéraux. Mais le pays reste tiraillé entre primauté de la compétitivité et promotion de l’agroécologie.

Un petit matin de septembre 2022 : Hamado Sawadogo et son équipe d’agronomes ont quitté la ville de Ouagadougou aux aurores. Ils filent vers le nord-ouest rejoindre un groupe de paysans de la commune d’Arbollé. Le pick-up abandonne le goudron puis progresse en zigzag sur une piste de latérite...

En juin, le Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique et la délégation de l'Union européenne au Burkina Faso ont rassemblé à Ouagadougou les parties prenantes des projets DeSIRA - agriculteurs, scientifiques, décideurs publics, membres d’ONG ou d’entreprises privées. Leur objectif commun : apprendre des avancées de chacun et essaimer les graines de l’innovation dans l’ensemble du pays.

CIRAWA is working with small-holder farmers in West Africa to improve food nutrition, local livelihoods, and ecosystem health. Bringing together 14 partners from 9 countries, CIRAWA is developing new agroecological-based practices that build on existing local and scientific knowledge to help create more resilient food supply chains in 8 regions across Cape Verde, Ghana, Senegal, and The Gambia. CIRAWA aims to demonstrate how working with nature can enhance ecosystem health and biodiversity, while improving local livelihoods and climate resilience using four key agroecological approaches.

Pour surmonter la rareté de l’eau au Sahel, les agriculteurs innovent. Les agronomes du projet FAIR s’inspirent de ces savoirs paysans pour co-concevoir des innovations agroécologiques. Rencontre avec ces producteurs dans la région du bassin arachidier, au Sénégal.

Gegen multinationale Agrochemiekonzerne und die drohende Klimakatastrophe: wie eine Graswurzelbewegung im Senegal unaufhörlich für eine nachhaltige Landwirtschaft kämpft.

L’agriculture, qui fait vivre près de la moitié de la population du Sénégal, est frappée de plein fouet par les changements climatiques. Alors que se déroule la COP27 en Afrique, des maraîchers de l’ouest du pays refusent de rester les bras croisés et entament une transition écologique, comme l’a constaté sur place Alice Girard-Bossé.

L’Afrique est l’un des continents les plus touchés par les effets du réchauffement climatique. La Croix a choisi de mettre en évidence des acteurs locaux décidé à prendre le problème à bras le corps. Aujourd’hui, l’élu sénégalais Oumar Ba, qui engage sa commune sur la voie d’une transition agricole durable.

Après un périple de 25 jours ponctué de multiples étapes, les caravaniers ont atteint les départements de Kolda, Velingara et Tambacounda, situés dans le sud-est du Sénégal, une zone forestière de première importance soumise à de multiples pressions.

Dans les vergers de Casamance, environ la moitié des récoltes de mangues est perdue à cause de l’insecte ravageur. Scientifiques et producteurs cherchent à mieux comprendre comment lutter contre cet insecte.

Les mangues sont en train d’être récoltées, surtout en Casamance, région au sud du Sénégal qui fournit 60% des 150 000 tonnes produites chaque année dans le pays. Mais les producteurs font face au fléau de la mouche des fruits, ravageur invasif qui fait pourrir les mangues et qui a un impact négatif sur leurs revenus.

Originaire d’Asie, cette petite mouche reconnaissable par ses taches jaunes sur le thorax a d’abord été détectée en 2004 en Casamance, au sud du Sénégal, avant de continuer son invasion dans tout le pays – surtout de mai à octobre, saison chaude des pluies qui concorde avec la récolte des mangues. Une équipe de chercheurs du Cirad essaie de comprendre comment elle réapparaît chaque année, afin de trouver des solutions à ce fléau.

Du 14 au 19 août 2022, les spécialistes de l’horticulture du monde entier se réuniront à Angers pour la 31e édition du Congrès international d’horticulture (IHC). Le Cirad, à la vice-présidence du congrès, a œuvré pour une forte représentation des pays du Sud, assurant la présence de scientifiques, d’étudiants et d’entreprises d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Parmi les débats attendus sur les productions horticoles : quelles innovations, notamment agroécologiques, voient le jour dans des milieux de plus en plus soumis aux aléas climatiques et risques sanitaires, et comment les diffuser ?

Cette note de positionnement présente l'engagement du Cirad avec et pour la société. Trois piliers, sept chantiers structurent une position existante et réaffirmée, illustrée de projets concrets. Engagement, ouverture et exemplarité sont au cœur des recherches du Cirad avec et pour la société.

La plateforme partenariale pour la transformation agroécologique vient de publier son premier rapport. Un examen des différentes mesures politiques menées à travers le monde pour soutenir l’agroécologie. Les avancées récentes et les défis restants sont passés aux cribles des expertes et experts de la plateforme.

La zone maraîchère des Niayes connaît un déficit hydrique, tandis que l’exploitation de l’eau augmente. Les agriculteurs doivent puiser de plus en plus profondément.

Au Sénégal, la caravane pour l’agroécologie de la Dyates (Dynamique pour une transition agroécologique au Sénégal), réseau qui fédère l’ensemble des acteurs du milieu de l’agroécologie, traverse le pays du 7 février au 12 mars.